
L’ECHO BELGIUM
MOODME EMOTION ANALYTICS INCREASES VIDEO CONFERENCES SUCCESS
7 November 2020
Avec le télétravail, les visioconférences remplacent les réunions en présentiel. Un format qui a ses contraintes. Pour l’utiliser au mieux, voici des règles simples à suivre. “On a tous vu des séquences amusantes sur les réseaux sociaux où des participants à des téléconférences oubliaient de couper leur caméra lorsqu’ils quittaient une rencontre virtuelle. Cela a parfois donné des situations amusantes, cocasses, voire embarrassantes“, pointe le psychologue Jean-Luc Megali, invité récemment par l’Awex (Agence wallonne à l’exportation) pour aider divers représentants d’entreprises wallonnes soucieuses de participer virtuellement à des conférences internationales. Mais au-delà de l’anecdote, quelques règles simples permettent de mieux maîtriser cet outil.D’ÉGAL À ÉGAL
“Pour bien utiliser la visioconférence, il faut pouvoir donner une bonne image de soi, de son entreprise, comme c’est le cas en présentiel”, rappelle Stéphanie Demoulin, professeure de psychologie sociale spécialisée en négociations à l’UCLouvain.
“Si l’on n’utilise pas des fonctionnalités comme le partage d’écrans, de documents, de PowerPoint, le simple téléphone est peut-être plus indiqué.”
Autre clé: maîtriser l’outil. “Il faut aussi s’assurer que son interlocuteur est également à l’aise avec celui-ci. Si je veux établir de bonnes relations avec cette personne, nous devons traiter d’égal à égal. Elle doit donc aussi être à l’aise avec l’outil et ses fonctionnalités: partage d’écrans, de documents, de PowerPoint… Si on n’utilise pas ces possibilités, il vaut peut-être mieux passer par un autre mode de communication, comme le simple téléphone”, recommande Jean-Luc Megali.
130 à 160 MOTS À LA MINUTE : Sur les aspects purement cognitifs, quelques règles de base. L’articulation phonétique est importante, le débit verbal également. “Face à un interlocuteur, notre débit de parole est de l’ordre de 130 à 160 mots à la minute. Au téléphone comme en visioconférence, mieux vaut le réduire d’un tiers si on veut être bien compris.”
Read the full article by Christian Du Brulle.